MON DIAGNOSTIC :
J’ai toujours fait du sport – course à pied, musculation – et je me trouvais essoufflé. Je faisais du sport avec des copains et je trouvais que je peinais à retrouver mon souffle. En courant, j’avais du mal par rapport à mes copains. Je connaissais la BPCO, car ma mère et mes oncles ont eu cette maladie… et ils en sont décédés. J’ai consulté un pneumologue en 2015. Résultat : une BPCO, stade 1, légère obstruction chronique. Quand j’ai entendu « BPCO », ça a été le choc ! Je m’étais renseigné sur internet, et cela correspondait à ce dont souffrait ma mère – fatigue extrême, essoufflement à l’effort, appareil à oxygène. J’ai mis un mot sur son mal. A son époque, on ne parlait pas de BPCO, mais de bronchite chronique ou de difficulté respiratoire.
LE TABAc :
J’ai fumé de 1978 à 1995 un paquet par jour. J’avais régulièrement des maladies de la sphère ORL (rhinopharingites, etc). J’ai arrêté de fumer au moment où j’ai eu mes deux enfants, je ne voulais surtout pas qu’ils me voient fumer. J’ai connu deux échecs, la troisième tentative a été la bonne ! Au même moment, je me suis mis au régime et au sport. Lors du diagnostic de la BPCO, j’avais arrêté le tabac depuis 20 ans, ce qui a sûrement joué sur le fait que je suis resté au stade 1.
Lors du diagnostique de la bpco, J’AVAIS ARRÊTÉ le TABAC DEPUIS 20 ANS
LE SPORT :
Je fais attention à ce que je mange, avec une alimentation pas trop riche en graisses. L’apéritif est occasionnel, même si je suis amateur de vins. Bref, je fais attention à mon poids et, en plus, je fais beaucoup de sport. Je me dépense aussi avec mon travail. Je suis facteur, je travaille six jours sur sept. Je marche environ dix kilomètres par jour, le matin, pour distribuer le courrier. L’après-midi, je vais au club de sport pour faire de la musculation ou je pars courir. Le sport, c’est essentiel à mon équilibre. Maintenant, on court en famille, je m’entraîne avec mon épouse et on fait des semi-marathons avec nos enfants. J’ai même participé à cinq marathons !
ON COURT EN FAMILLE, JE M’ENTRAINE AVEC MON ÉPOUSE ET ON FAIT DES SEMI-MARATHONS AVEC NOS ENFANTS
LA SURVEILLANCE :
Je vois ma pneumologue une fois par an, je fais des tests d’effort. Tout va très bien. On me dit de continuer le sport. L’hygiène de vie est très importante. Au quotidien, je ne ressens pas la BPCO. A l’effort, j’ai encore une bonne capacité respiratoire, je tiens la route, mais je récupère moins bien que mes copains. Je ne me sens pas plus sujet aux maladies – genre grippe, etc – j’ai encore de bonnes défenses immunitaires.
**18-0308 03/2018 Boehringer Ingelheim France SAS**