on court ensemble deux à trois fois par semaine. on fait une dizaine de kilomètres.

Le choc :

Quand il m’a annoncé qu’il avait la BPCO, je pensais que cela allait décliner très vite, j’ai eu très peur. Cela m’a fait un coup au moral : j’imaginais mon mari avec une bouteille d’oxygène. Je ne savais pas qu’il y avait différents stades, j’imaginais une maladie très évolutive. En fait, grâce à la pratique régulière du sport, la maladie est stable, dans son cas.

Le sport :

Depuis une dizaine d’années, je partage la même passion que mon mari : la course à pied. On court ensemble deux à trois fois par semaine. On fait une dizaine de kilomètres. On se motive ! Même en plein hiver, on court. L’été, comme il fait chaud, on met le réveil à 5 heures du matin, pour éviter les grosses chaleurs. Au début, c’était dur, je courais 20 minutes difficilement. Aujourd’hui, je ne suis pas rapide, mais j’ai une très bonne endurance. Je peux courir 2h30 sans soucis. On fait des semi-marathons ensemble, avec nos enfants qui courent aussi. La course à pied est devenue une affaire de famille, même notre belle-fille s’y est mise !

On court ensemble deux à trois fois par semaine. on fait une dizaine de kilomètres.

Les conseils :

Je ne peux qu’être à l’écoute de mon mari, l’accompagner, lui remonter le moral quand c’est difficile. Dans son cas, la maladie ne se voit pas au premier regard. L’exercice physique lui fait le plus grand bien. L’an passé, il a dû arrêter le sport à cause d’une chute et il a eu du mal à récupérer ; on a senti la différence ! Le sport pour nous, c’est vital, ne serait-ce que marcher, profiter du soleil, bouger, sortir… Sinon, c’est un cercle vicieux. Cette maladie diminue les gens et peut les isoler. Il faut rester vigilant.

Les projets :

On aimerait vivre au bord de l’eau, en Loire Atlantique par exemple, pour se rapprocher de nos enfants. Chaque année, on part en septembre dans le sud de la France. Courir au bord de la mer, c’est l’idéal.

** 18-0309 03/2018 Boehringer Ingelheim France SAS**