Mieux comprendre la réhabilitation respiratoire

La réhabilitation respiratoire (RR) est essentielle dans le traitement de la BPCO, elle permet d’améliorer la qualité de vie.

La réhabilitation (ou réadaptation) respiratoire (RR) est une des composantes principales du traitement quand on est atteint de BPCO. Elle a pour effet de diminuer l’essoufflement et d’améliorer la tolérance à l’effort. Elle réduit le nombre d’hospitalisations pour exacerbation et améliore la qualité de vie2.

Un programme multidisciplinaire pour diminuer les symptômes

La réhabilitation est un ensemble de soins qui permet de retrouver un bien-être global. Il est recommandé de commencer la réhabilitation par un programme d’au moins 12 séances (habituellement 20) sur une période de 6 à 12 semaines2. Elle intègre un réentrainement à l’effort, de la musculation, de la gymnastique médicale et de l’éducation thérapeutique.

La réhabilitation respiratoire (RR) doit être prescrite dès que vous présentez de forts essoufflements, une intolérance à l’exercice ou si vous diminuez vos activités quotidiennes malgré un traitement médicamenteux optimisé. Dans ces indications, elle améliore la capacité d’exercice et la qualité de vie, réduit l’essoufflement, elle diminue aussi l’anxiété et la dépression liées à la BPCO et diminue le nombre d’hospitalisations.

Elle peut également être prescrite après une hospitalisation pour exacerbation de BPCO.

Un suivi des effets sur votre santé

La RR débute par une évaluation clinique et fonctionnelle de l’état général de santé du patient. Cette évaluation porte sur la capacité à l’effort, l’essoufflement, l’acceptation du traitement etc. elle permet de fixer les objectifs à atteindre.

Pour préserver les bénéfices de la réhabilitation il est conseillé de continuer à pratiquer une activité physique 3 à 5 fois par semaine pendant 30 à 45 minutes2.

Le suivi à long terme des effets de la RR sur l’état de santé est coordonné par le médecin généraliste et/ou le pneumologue selon l’offre de soins et le stade de sévérité de la maladie. Il peut être facilité par l’élaboration et le suivi de protocoles pluri-professionnels.1

L’évolution des effets de la RR, sur la santé, peut être suivie par la réalisation, une fois par an, d’un test de tolérance à l’effort (test de marche de 6 minutes par exemple).